Médidation de carème 2023 (2)

Tu vivais et je n’en savais rien, ce n’est qu’en regardant….

Ce n’est qu’en regardant au-delà de ce monde, où tout passe et meurt, qu’est la vraie joie dans l’espérance d’une autre vie dont celle-ci n’est que le prélude…. Cette espérance qui est belle comme un poème..[1]

Tu vivais et je n’en savais rien. Tu avais fait mon cœur à ta taille, ma vie pour durer autant que toi et,  parce que tu n’étais pas là le monde entier me paraissait petit et bête et le destin de tous les hommes stupide et méchant. Quand j’ai su que tu vivais,  je t’ai remercié pour la vie du monde entier[2].

Il y a un mot de la Saint Ecriture dont nous devons toujours nous souvenir, c’est que Jérusalem a été construite « dans l’angoisse du temps (Dan.9,25) ». Il faut travailler toute notre vie dans l’angoisse du temps. Les difficultés ne sont pas un état passager à laisser passer comme une bourrasque pour nous mettre au travail quand le temps sera calme, elles sont l’état normal[3]

La souffrance dont on souffre sur terre m’a paru beaucoup plus grande et aussi beaucoup plus petite, les joies qu’on y trouve beaucoup plus vraies  et plus petites aussi….[4]

                  Erwin Vilain, Diacre – aumônier


[1] Charles de Foucauld ; Lettres et carnets. Ed. du Seuil 1966, Lettre du 15 décembre 1905

[2] Madeleine Delbrêl, L’éblouie de Dieu, Pae 24 « Tu vivais et je n’en savais rien

[3] Op cit 1

[4] Op cit. 2

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