« ….nous prendrons si vous le voulez, au milieu de la nuit le chemin de l’Egypte avec Notre Seigneur et nos parents. La route est longue : nous voyagerons avec eux par les montagnes d’abord, les plaines ensuite jusqu’au mercredi des Cendres. Alors nous vieillirons de trente ans, et nous irons au désert de la Quarantaine : nous jeunerons, nous prierons, nous adorerons Jésus notre Frère…..[1]
Lettre à Madeleine Tissot Juillet 1934
« Notre esprit est, en résumé, d’être Jésus. Toute la règle en revient à cela. C’est la raison de tout. L’Evangile est lumineux. Deux mille ans de réflexions compliquées sur lui le rendent quelquefois obscur… La vocation chrétienne doit suffire…. Si nous n’avons rien à dire sur nous, mon Dieu, tant mieux [2]
[1] Lettre au Père Jérôme, 28 janvier 1898, Cette chère dernière place…
[2] C. Mann, Madeleine Delbrêl, une vie sans frontières, Lettre à Madeleine Tissot juillet 1934,Desclée de Brouwer Paris 2002, Lettre à
Erwin VILAIN, aumônier
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