Les saints militaires: sainte Barbe

La vie de sainte Barbe.

 

Selis Claude

Sainte Barbe n’est pas à proprement parler une sainte militaire mais elle dignement fêté le 4 décembre par tous les artilleurs et démineurs comme elle l’est par les mineurs, artificiers et pompiers.

Il s’agirait d’une vierge et martyre de l’ Antiquité chrétienne (3°siècle) mais les actes (légendaires) de son martyr et son culte ne sont attestés que depuis le 7°siècle. Son culte est devenu populaire en Europe du Nord et dans les Balkans à partir du 9°siècle.

Cette jeune fille de grande beauté fut (confortablement) installée mais, en fait, enfermée par son père dans une tour afin de la soustraire aux dangers du dehors et aux éventuels prétendants.

Ces sentiments paternels et protectionnistes se transformèrent soudain en brutalité sauvage quand sa fille lui confia qu’elle s’était convertie au christianisme. Un danger bien plus cruel allait l’atteindre de l’intérieur de sa famille : son père l’exécuta lui-même après lui avoir infligée d’atroces châtiments.

La vengeance du ciel se manifesta à son tour : la foudre frappa le père et il périt carbonisé. Ces éléments (mort subite, foudre) devinrent les motifs spécifiques du culte à Sainte Barbe.

Considérée comme trop légendaire, elle ne figure plus au calendrier liturgique officiel. Si l’on cherche des références scripturaires faisant allusion à  » une pluie de feu et de souffre », on pensera naturellement à Genèse 19,1-29 (Sodome et Gomorrhe) et, pour le NT, à Luc 17,22-37 (le jour du Fils de l’homme).

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