La vie de saint Hubert.
Fêté le 3 novembre
Saint Hubert n’est pas un saint militaire mais, patron des Ardennes (et des chasseurs), il l’est aussi du Régiment des Chasseurs Ardennais.
Il naquit vers 665 dans l’entourage de Pépin le Bref dont il devint peut-être le beau-frère mais en tout cas haut fonctionnaire à son service.
La légende nous rapporte que ce noble jeune homme menant une vie mondaine se convertit au cours d’une partie de chasse où il vit sortir des fourrées un cerf portant une croix entre ses bois.
Il devint un ardent évangélisateur des Ardennes et succéda à St Lambert sur le trône épiscopal de Maastricht – Liège. Grand organisateur, il implanta de nombreux monastères dans tout son diocèse. Une des missions de ces monastères était de nourrir la population pendant l’hiver. La date du 3 novembre (anniversaire de sa 1° translation) coïncide en effet avec le début de la distribution des pains (et de repas chauds complets les jours de fête) aux portes des monastères jusqu’à Pâques, permettant ainsi à la population de faire la jointure entre la fin des réserves d’été et les premières récoltes de printemps. C’est donc une immense œuvre sociale que ce saint a accompli et qui a laissé un souvenir vivace (réduit maintenant à un symbolique petit pain de la St Hubert).
Il mourut le 30 mai 727 à Tervueren [0] où il avait l’habitude de se retirer. Il fut inhumé en l’église St Pierre à Liège, puis (en 743) dans la cathédrale St Lambert et enfin (en 825) à Andage (l’actuelle St Hubert). Des miracles contre la rage furent attribués à son étole retirée de la châsse lors de l’exhumation de 743.
| (0) | L’actuelle chapelle dédiée à St Hubert au bord des étangs de Tervueren-Vossem date du 17°s et faisait partie du château de plaisance des ducs de Brabant dont les restes (avec la chapelle) sont domaine militaire (caserne Panquin). Un aumônier militaire y célèbre encore une messe (bilingue) chaque dimanche à 10 H. |