4ème dimanche de l’Avent.

Evangile selon saint Luc 1,39-45.

Marie rend visite à Elisabeth. Pas une visite furtive, elle reste trois mois auprès d’elle. Une rencontre pleine d’affection et de vie. La salutation de Marie produit sur Elisabeth un effet puissant, qui la remplit d’Esprit-Saint et fait tressaillir son enfant dans son ventre. L’évangéliste précise qu’Elisabeth « élève la voix avec un grand cri ». Elle prononce une bénédiction et fait une profession de Foi. Elle reconnait en Marie « la mère de son Seigneur ». L’enfant qu’elle porte a tressailli d’exultation dans son ventre. Et elle ajoute une béatitude : « Heureuse celle qui a cru que serait accompli ce qui lui fut dit de la part du Seigneur ».

La réponse de Marie, le Magnificat, qui est inspiré du cantique d’Anne dans le premier livre de Samuel 2,1-10, est lui aussi une grande profession de Foi remplie de réminiscences bibliques.

« Exalte, mon âme, le Seigneur !         

Exulte, mon esprit, en Dieu, mon sauveur, parce qu’il a posé son regard sur l’humilité de sa servante. Car voici, : dès cet instant, tous les âges diront mon bonheur, parce qu’il a fait pour moi de grandes choses, le Puissant : saint est son Nom !

Et sa miséricorde, d’âges en âges, sur ceux qui le craignent. Il fait vigueur de son bras, il disperse ceux qui s’enorgueillissent en pensée dans leur cœur. Il descend les puissants des trônes et il hausse les humbles.

Ceux qui ont faim, il les comble de biens et les riches, il les renvoie les mains vides.

Il vient en aide à Israël son enfant, se souvenant de sa miséricorde, comme il a parlé à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa semence, pour l’éternité. »

Puissions-nous nous associer, à l’approche de Noël, aux prières d’Elisabeth et de Marie et ressentir la joie de célébrer la venue du Sauveur.

Padré Thierry Vander Poelen

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