Troisième dimanche de l’Avent 2021.

Evangile selon saint Luc 3,10-18

Être baptisé signifie « être plongé ». On ne se baptise pas soi-même. Le mot baptême peut signifier des réalités différentes. Jean le Baptiste confère un baptême de conversion. Le geste de plonger la personne dans l’eau qui symbolise sa purification, son choix de changer de vie ou de devenir meilleur, est accompagné par une parole qui vise à édifier sa conscience. Il annonce qu’un autre viendra et baptisera dans l’Esprit-Saint et dans le feu, un baptême où la grâce de Dieu est première. Il est vrai que le prophète n’y va pas avec le dos de la cuiller : « Engeance de vipères, qui vous a suggéré de fuir loin de la colère qui vient ? » ou « Déjà la hache est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne fait pas de beau fruit est coupé et jeté au feu. »

Mais ensuite, à la question « que devons-nous faire ? » il donne à chacun, aux foules, aux taxateurs et aux hommes de l’armée, des instructions plus précises qui peuvent se résumer à ne pas faire de tort à autrui. C’est ce que l’on appelle la règle d’or : ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse. Jésus a énoncé positivement cette règle : ce que tu veux que les autres fassent pour toi, commence par le faire pour eux. Il est plus facile de s’abstenir de faire le mal que de prendre l’initiative de faire le bien.

Jean le Baptiste n’est pas le messie, mais il exhorte, il interpelle, il bouscule ceux qui s’approchent de lui : il annonce l’évangile, la bonne nouvelle au peuple. Sa franchise, son courage à oser appeler à la conversion les puissants lui coutera la vie. Mais rien ne peut arrêter la Parole de Dieu qui révèle à l’être humain la plénitude de son amour.

Padré Thierry Vander Poelen

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