Premier dimanche de l’Avent 2021.

Evangile selon Saint Luc 21, 25 – 28. 4-36

Luc est l’évangéliste de la miséricorde. Il nous surprend à évoquer ce que, pour la plupart, nous appellerions des catastrophes. Un langage de fin des temps, de bouleversement radical de nos repères. C’est en tous cas ce qui attire notre attention. Et de fait, il évoque la ruine de Jérusalem, les massacres et les persécutions. L’interprétation religieuse en fait un cataclysme cosmique. C’est un premier aspect abordé par le texte. 

Dans la suite immédiate de l’Evangile, Jésus sera livré pour être condamné et mis à mort. C’est pour certains une autre fin de l’histoire. Ou au contraire le début d’une promesse. Le dernier mot ne revient pas au néant, mais à l’annonce d’une présence. C’est une invitation à une rencontre personnelle de celui qui se nomme lui-même « le Fils de l’homme », reprenant l’expression du livre de Daniel. Loin d’être passifs nous sommes invités non pas à courber l’échine, mais à rester éveillés, à prier à nous tenir debout.

Dieu n’est décidément pas un concept ou une béquille. Il est le Dieu de l’Alliance et de la Promesse qui invite les êtres humains à mobiliser le meilleur d’eux-mêmes pour ne pas sombrer dans le négativisme.

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